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Règles locales pour les meublés touristiques à Saint-Malo

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À Saint-Malo, la réglementation des meublés de tourisme encadre désormais strictement les locations de courte durée. La ville cherche à protéger l’accès au logement pour les résidents permanents tout en maintenant une activité touristique dynamique et attractive.

Un propriétaire peut louer sa résidence principale jusqu’à cent vingt nuits par an. Il n’a pas besoin d’autorisation spécifique tant qu’il occupe le logement au moins huit mois chaque année. Cette règle reste simple et rassurante pour ceux qui souhaitent compléter leurs revenus grâce à la location saisonnière.

En revanche, une résidence secondaire nécessite davantage de démarches. Il faut la déclarer et obtenir un numéro d’enregistrement. Ce numéro doit apparaître sur chaque annonce publiée. Cela renforce la transparence et facilite les contrôles.

La ville rappelle aussi qu’un meublé de tourisme correspond à un logement loué à une clientèle de passage sans domiciliation. De plus, certains biens ne sont pas considérés comme tels. C’est le cas des baux classiques, des baux mobilité ou des chambres chez l’habitant. Enfin, un logement loué plus de cent vingt jours par an ne peut plus être reconnu comme résidence principale. Cette règle évite qu’un bien échappe au cadre réglementaire local.

Évolutions récentes de la réglementation des meublés de tourisme

La loi Echaniz – Le Meur et le vote récent à Saint-Malo : un tournant majeur

La loi Echaniz – Le Meur permet désormais aux communes très touristiques de réserver certaines zones aux résidences principales, limitant ainsi la prolifération des résidences secondaires. Saint-Malo s’inscrit pleinement dans ce dispositif et vient de voter récemment une mesure concrète : l’interdiction de construire de nouvelles résidences secondaires dans plusieurs secteurs de la ville. Ce vote marque un tournant pour l’immobilier local et confirme la volonté de la municipalité de protéger le logement permanent.

Concrètement, cela signifie que certaines constructions neuves devront obligatoirement être destinées à une occupation à l’année. Cette orientation limite mécaniquement la création de logements touristiques et garantit le maintien d’une part importante de biens pour les habitants permanents. Des clauses d’occupation d’au moins huit mois par an pourraient être précisées dans certains contrats, tandis qu’une limite de 120 jours pour les locations saisonnières reste envisagée.

Ce vote récent souligne l’actualité du sujet et l’engagement de Saint-Malo pour un équilibre durable entre tourisme et vie locale, tout en rassurant les futurs acquéreurs et investisseurs sur la pérennité de leur projet immobilier.

La surtaxe sur les résidences secondaires

Afin d’équilibrer le marché, la ville applique une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Cette surtaxe vise à réduire leur nombre ou, au minimum, à en augmenter le coût pour les propriétaires.

Plusieurs communes voisines adoptent la même stratégie. L’objectif reste identique : faciliter l’accès au logement pour les habitants permanents et réduire la pression immobilière.

La révision du PLU pour mieux encadrer les zones touristiques

La révision du Plan Local d’Urbanisme suit la même logique. Elle permet de contrôler plus finement le développement urbain. La ville veut préserver les quartiers résidentiels et protéger les secteurs essentiels à la vie locale.

Ces ajustements du PLU renforcent donc la nouvelle réglementation des meublés de tourisme et orientent l’avenir de l’immobilier malouin.


Réglementation meublés de tourisme : risques et opportunités pour les propriétaires

Les risques

Les propriétaires de meublés de tourisme doivent prendre en compte ces nouvelles contraintes. Elles peuvent impacter la rentabilité de certains biens. La surtaxe sur les résidences secondaires augmente également le coût de détention, surtout si le logement est peu occupé.

De plus, si le PLU limite les nouvelles constructions touristiques, l’offre destinée aux courts séjours pourrait diminuer. Cela réduit certaines possibilités d’investissement. Enfin, les contrôles se renforcent. Les propriétaires doivent respecter les obligations sous peine de sanctions.

Les opportunités

En revanche, plusieurs avantages demeurent. Un propriétaire occupant peut louer sa résidence principale sans démarches complexes tant qu’il respecte la limite de cent vingt nuits.

Pour les investisseurs, les secteurs réservés aux résidences principales offrent une belle stabilité. La demande en location longue durée y reste forte, ce qui sécurise l’investissement. De plus, la rareté future peut jouer en faveur des biens déjà construits. Moins de nouvelles résidences secondaires signifie une valeur potentiellement plus stable, voire en hausse.

Une stratégie mixte reste aussi possible. L’usage personnel combiné à une location saisonnière encadrée peut créer un bon équilibre financier.

Préserver la vie locale tout en accueillant les visiteurs

Saint-Malo cherche un équilibre entre attractivité touristique et vie à l’année. La ville limite les résidences secondaires, encadre les meublés de tourisme et ajuste son PLU pour maintenir une véritable présence locale dans ses quartiers. Grâce à ces décisions, elle évite la transformation de zones entières en secteurs uniquement touristiques.

Cette stratégie profite aux actifs, aux familles, aux salariés et aux nouveaux arrivants qui souhaitent s’installer durablement.

Une ville dynamique qui reste très attractive pour les acquéreurs

Malgré ces nouvelles règles, Saint-Malo reste particulièrement attractive. Elle vit pleinement toute l’année. Ses commerces, ses écoles, ses entreprises, ses transports et ses associations créent un dynamisme durable. Son cadre de vie demeure un atout majeur. Plages, patrimoine, sécurité, ambiance conviviale et qualité des services renforcent son attrait.

Ainsi, même dans un marché plus encadré, investir à Saint-Malo reste pertinent. La demande reste forte. La valeur immobilière se maintient grâce à un équilibre entre tourisme et vie locale. Cela rassure les futurs acquéreurs et confirme la solidité des projets immobiliers dans la cité corsaire.


Conclusion

La réglementation des meublés de tourisme à Saint-Malo évolue pour protéger les habitants et préserver la qualité de vie, tout en maintenant un accueil touristique encadré. Pour les propriétaires et investisseurs, ces règles créent des contraintes, mais ouvrent aussi de nouvelles opportunités. L’essentiel est d’adapter sa stratégie au contexte actuel.

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Plus d’articles ici : https://jeffersondaniel.fr/blog-immobilier-saint-malo

Residence secondaire Saint-Malo 2025 Immobilier Jefferson DANIEL

Liens externes utiles

Office du Tourisme de Saint-Malo — Vie locale et attractivité
https://www.saint-malo-tourisme.com

Ville de Saint-Malo — Informations locales et démarches
https://www.ville-saint-malo.fr

Service-Public — Obligations liées aux meublés de tourisme
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2043

Impôts — Surtaxe sur les résidences secondaires
https://www.impots.gouv.fr